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Enzo Ferrari : la volonté au service de la vision

Le 11 août 2023

Enzo Ferrari : la volonté au service de la vision LIFESTYLE

 

Second volet de notre série d’articles sur Enzo Ferrari dont nous commémorerons le 14 août prochain les 35 ans de la disparition. 

Après ses débuts fulgurants, comme pilote d’essai puis comme pilote de course et comme directeur sportif pour Alfa Romeo, Enzo Ferrari n’entendait pas s’arrêter là. Son instinct, son talent et sa passion pour l’automobile allaient l’amener toujours plus loin. 


La naissance de la Scuderia Ferrari

Louis Wagner suivi par Enzo FerrariA l’automne 1929, lors d’un dîner de gala organisé à Bologne, Mario Tadini, commerçant mais aussi pilote amateur et les frères Caniato, eux-mêmes pilotes et industriels, cofinancent la création de l’écurie Ferrari. 

Le 1er décembre 1929, avec deux associés, et avec l’autorisation d’Alfa Romeo, Enzo Ferrari fonde à Modène la Società Anonima Scuderia Ferrari. Si au début, l’entité a pour but d’accompagner les pilotes et propriétaires de voitures Alfa Romeo, elle prend très rapidement la tête du département compétition d’Alfa Roméo. 

En 1931, le cheval cabré dont nous parlions dans le premier article consacré à Ferrari fait son apparition. Les victoires s’enchaînent jusqu’en 1933. Alfa Roméo, rachetée par l’Etat italien, arrête la compétition. Ferrari n’a plus accès aux fameuses P3, et décide de faire modifier les 8C à sa disposition. Malgré un contexte difficile, la Scuderia Ferrari consolide son nom et son fondateur gagne une réputation qui l’accompagnera jusqu’au bout : têtu, coriace et intransigeant. 


De l’indépendance à la légende

1957 à ModèneDans les années 30, Alfa Romeo prend le contrôle de la Scuderia, amenant Ferrari à se focaliser  sur le développement de ce qui deviendra la mythique Alfetta. En 1938, refusant de céder à la pression d’Alfa Roméo et à la nationalisation forcée de son écurie, Enzo Ferrari accepte une clause de non concurrence et revend toutes se part à Alfa Roméo.


«  je ne souhaite pas abdiquer mes convictions. En 1939, j'ai divorcé d'Alfa Romeo. J'ai vendu les voitures de course à Gobbato qui m'a licencié. Avec le règlement de mes vingt ans et mes économies, j'ai transformé la Scuderia en une petite usine automobile. »


Il quitte Milan, où le constructeur au trèfle avait tout rapatrié et retrouve Modène. Il y fonde la société Auto Avio Construzioni, qui se spécialise dans la fabrication de pièces automobiles et aéronautiques. Parallèlement, avec un petit groupe de mécaniciens qui lui sont restés fidèles, il commence à travailler à l’AAC 815 après que le marquis de Modène, Lotario Rangoni, ait passé à Enzo Ferrai commande de deux voitures de course.  


AAC 815. La première Ferrari 

Alberto Ascari au volant d'une AAC 815Le châssis est développé sur la base de celui de la Fiat 508 Balilla. La carrosserie doit son design à Touring. le moteur, imaginé par Enzo Ferrari et son équipe, est un 8 cylindres en ligne de 1,5 litres, en réalité composé de deux 4 cylindres Fiat mis bout à bout avec une seule tête d’arbre à cames. 

La voiture est présentée lors des Mille Miglia 1940 mais la guerre finit par prendre le dessus et l’atelier est converti en fabrique de machines outils. 

Il faudra attendre la fin de la guerre pour que renaisse la marque. 


L’équipe de Stars prend quelques jours de repos. 

Retrouvez-nous dès la fin août pour découvrir la suite !

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