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Le 30 juin 2023
LIFESTYLE
Après la création de la marque, il est temps de passer à la concrétisation du rêve.
Dans ce second article dédlié à l'histoire de cette marque mythique, à l'occcasion de son soixantième anniversaire, nous allons lever le voile sur les premières années et leur influence sur la suite de l'aventure Lamborghini.
Destiné au salon de Turin en 1963, le prototype de la Lamborghini 350 GTV, un coupé deux places propulsé par un V12 développé par Giotto Bizzarrini, à qui l’on devait le moteur de la Ferrari 250, fut conçue en 4 mois… Mais un différend avec l’ingénieur obligea Lamborghini à présenter son concept sans moteur !
Le berceau était lesté de briques pour faire illusion, ce qui n’empêcha pas la presse de réserver un bel accueil à la première réalisation de Lamborghini.
Le 30 novembre 1963, la société Automobile Ferruccio Lamborghini S.p.A était créée et l’usine installée à Sant’Agata Bolognese. En son sein le design du prototype fut revu pour correspondre aux attentes du public. L’équipe de Dallara conçut ainsi un nouveau chassis équipé d’un V12 de 280 chevaux contre les 360 envisagés pour la GTV.
Présentée au salon de Genève en 1964, la 35O GT dessinée par Anderloni reçut un excellent accueil, préfigurant le lancement de la production. Elle se vendra à 120 exemplaires jusqu’à l’arrêt de sa production en 1966.
Pour un premier coup, c’était un coup de maître. Ferruccio Lamborghini avait réalisé une entrée remarquée dans le cercle très fermé des constructeurs de voitures d’exception. Sur la base du V12 conçu par Bizzarrini (et refusé par Lamborghini), Gian Paolo Dallara développa le moteur de la 400GT, qui succède à la 350. En 1966, la GT 2+2 était présentée à Genève.
Ces deux modèles achevèrent de faire entrer la marque dans la cour des grands.
Mais une légende automobile ne s’écrit pas en ronronnant. Depuis 1965, Dallara et son équipe travaillaient sur leur temps libre, y compris de nuit, sur un prototype à moteur central-arrière. L’objectif était pour eux d’imaginer une voiture capable de gagner des courses et d’être conduite sur route. Ferruccio Lamborghini n’y croyait pas, mais il laissa ses ingénieurs continuer, estimant que le prototype, baptisé P400, serait au pire un outil marketing intéressant.
Présenté en 1965 au salon de Turin, le prototype du chassis impressionna. Au salon de Genève, la version carrossée par Marcello Gandini pour Bertone suscita l’enthousiasme et emporta la décision: la P400 sera produite sous le nom de Miura.
Il s’agissait de la première voiture de série et de route capable de franchir les 300 Km/h et sans doute l’un des modèles les plus marquants de l’histoire automobile des 60 dernières années.
Il n’aura échappé à personne que le logo de Lamborghini présente un taureau. On pourrait croire que le constructeur de tracteurs a voulu rendre hommage à son ancrage paysan, mais l’explication est plus étonnante : Ferruccio Lamborghini, né le 28 avril 1916, était du signe du taureau.
C’est pour cela, et aussi pour l’évocation de puissance brute que presque toutes les Lamborghinis portent des noms de taureaux… La première étant la Miura, du nom de la Ganadería sévillane connue pour élever les taureaux d’arènes les plus dangereux. Ce nom initie un cycle tauromachique aux références très marquées. Ainsi en 1969, la Lamborghini Islero tirera son nom du taureau élevé par Miura qui encorna le célèbre Manolete en 1947. La Murciélago, produite à partir de 2001, fait quant à elle référence à un taureau d’arène à la résistance légendaire…
L’Aventador célèbre la mémoire d’un taureau ayant combattu en 1993, tandis que la Huracan renvoie à une autre légende taurine datant, elle, de 1879 ! D’autres modèles encore répondent à cette logique, mais nous vous laissons le soin de les découvrir parmi nos modèles disponibles !
Vous avez raté le premier épisode de notre saga Lamborghini ? Retrouvez-le ici. Et pour la suite, il suffit de cliquer sur ce lien.